Dans les eaux froides des océans tempérés australs, Veloradiata mirabilis flotte comme un fantôme lumineux. Ses voiles radiales et branchies latérales se déploient doucement, ondulant au rythme des courants, comme des drapeaux irisés qui scintillent et changent de motif. Chaque oscillation est à la fois propulsion subtile et signal lumineux, avertissement, séduction ou tromperie.

Sous sa transparence fragile, de fines plaques chitineuses forment une armature souple, modulable, qui le protège et stabilise sa lente dérive. Subtilement ajusté aux turbulences de l’océan post-anthropocène, il révèle une adaptation évolutive remarquable, façonnée à partir de gènes ancestraux et réinventée pour la pleine eau.